L’économie est devenue très compliquée. A moins d’être expert de la finance, nous n’avons plus les clés pour comprendre le fonctionnement des banques. Comment comprendre qu’elles résistent alors qu’elles prêtent à taux négatif ? Comment est il possible que les produits d’épargne sensés rémunérer l’argent pratique des taux inférieurs à l’inflation ? Les banques centrales peuvent elles continuer à injecter des masses d’argent pour répondre aux « appels de marge », c’est à dire pour répondre aux mauvais résultats des banques ? Certains économistes sur les réseaux sociaux sont très alarmistes. Ils nous affirment que la crise économique qui s’annonce nous fera passer celle de 2008 pour de la « rigolade ».Cette mauvaise santé des banques n’a rien à voir avec le virus. Dès 2015 déjà il y avait des signes de mauvaise santé : baisse des taux d’intérêt, marché de l’immobilier morose… Il semble que l’on n’ai pas vraiment les solutions pour parer au problème. Alors, le système financier peut-il s’effondrer ? Quelles en seront les conséquences ?

La préparation de nos services publics à la privatisation (santé, école, retraite, énergie, transports, etc) est la réponse qu’Emmanuel Macron et son gouvernement ont trouvé afin de répondre à l’urgence.  Il s’agit d’ouvrir de nouveaux marchés rentables aux grandes firmes bancaires et assurantielles, essentiellement venues d’outre atlantique. Des marchés solides, parce qu’essentiels à la vie humaine, consolideront les valeurs boursières spéculatives. Combien de temps ?

Depuis 2015, les banques, en cas de besoin, peuvent geler votre argent et vous mettre à contribution en tant que « créancier non prioritaire ». En cas de défaut de la banque (faillite), le Fond de Garantie des dépôts et de Résolution (FGDR) applique un plafond d’indemnisation de 100 000 € pour le total des comptes de dépôt au sein d’un même établissement. Les comptes de dépôt incluent également les comptes épargne (type livret A, par exemple).

Voici quelques conseils en vrac, que j’ai glané à droite et à gauche :

  • Ne garder que le minimum sur vos comptes de dépôt, pour gérer les dépenses et les rentrées courantes ;
  • Investissez : or ou autre métal précieux, pierre, terre, outil de travail, savoirs-faire… Il n’y a pas vraiment de recette.